Maria João Pires, artiste à l’aura incomparable, se confronte au plus grandiose des concertos et Daniel Harding, à un sommet de la musique romantique.

Les pages singulièrement lyriques de la Symphonie no 3 de Brahms auront inspiré bien des musiciens, en particulier le Poco Allegretto, une des plus belles confidences du compositeur allemand. L’œuvre – qui connut un retentissement international immédiatement après sa création en 1883 –, est la plus lumineuse, tendre et personnelle de ses quatre symphonies. Son créateur, Hans Richter, l’avait surnommé l’Héroïque lors même que le spectre de Schumann y est sensible. Quand au Concerto no 5 de Beethoven, il n’a pas volé son surnom. Probablement le plus grandiose de tous ceux écrits au XIXe siècle, particulièrement exigeant, parcouru d’un souffle épique mais aussi d’une délicatesse infinie, il n’a rien perdu de son pouvoir de fascination. Maria João Pires, artiste à l’élégance suprême, se lance pour la première fois dans ce défi.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie