"À mi-chemin de la nouvelle et de la poésie, mi-prose, mi-vers, seize courts chapitres et une histoire. Une histoire d’amour. La rencontre d’Adèle et d’Hadrien, quatre jours mis en mots. Maniement des mots et mots d’amour.
Un texte qui invente une langue, en omettant les verbes, qu’ils soient conjugués ou à l’infinitif. Les troquant pour des noms, des adjectifs et des adverbes. Les oubliant, même. Ici la langue est déstructurée, dynamitée.
Un texte qui se goûte, qui éprouve la langue, son onctuosité ainsi que sa rugosité. Qui redonne, suite au travail de sape, de la saveur aux mots. Un goût retrouvé. Le plaisir de voir, le plaisir d’entendre. Un texte qui se veut mélodie."

Une voix envoûtante de murmures et variations de mots poético-textuels sur fond de partition musicale enchanteresse.

Un voyage dont on ne sort pas indemne ; transcendés par ses tons enivrants entremêlés.