Que dire de mieux, une voix à part, une présence incontestable, de superbes compositions et un réel talent pour mêler compositions originales, standards et trésors cachés de l'histoire du jazz, Sarah McKenzie a les moyens de ses ambitions. Elle concilie un profond respect pour la tradition jazz et un style indéniablement personnel.

Après avoir conquis les amoureux du jazz avec son album « We could be lovers », la chanteuse et pianiste australienne revient avec « Paris in the rain ». Alternant standards et compositions originales, ce nouvel album s'écoute comme un carnet de voyage inspiré par la Ville Lumière. Avec son timbre de voix chaleureux, Sarah McKenzie se distingue par sa grande musicalité et son swing ravageur. Un style singulier et subtil à découvrir.

= Ils en parlent =
Fin 2015 nous découvrions cette jeune chanteuse australienne avec son premier disque pour le label Impulse. Si la fraîcheur était la première qualité de Could Be elle y faisait preuve aussi d'une maturité étonnante vu son jeune âge (vingt-sept ans) en montrant ses talents de pianiste, d'arrangeuse et de compositrice. Installée à Paris depuis l'an dernier, elle a voulu rendre hommage à La"ville lumière" en écrivant le titre éponyme de ce nouvel album réunissant, comme dans le précédent, de grands standards et quelques originaux. Mais si le type de répertoire reste comparable, la jeune artiste a porté toute son attention sur les textures et les couleurs des morceaux qu'elle a choisis en faisant sonner ses arrangements de façon assez classique (elle cite George Shearing comme influence majeure dans le domaine) et en mettant en valeur certains de ses nouveaux musiciens. Parmi eux, on retrouve avec grand plaisir le saxophoniste Ralph Moore, particulièrement en verve sur deux thèmes de la chanteuse, One Jealous Moon et Road Chops. Dans un album où l'orchestre sonne presque comme un petit big band, Sarah McKenzie s'affirme autant comme musicienne que comme chanteuse... (Philippe Vincent, Jazz Mag)