Igor Levit, révélation pianistique de ces dernières années, interprète le torrentiel Concerto no 2 de Prokofiev, avant que Thomas Hengelbrock ne mène l’orchestre, avec la Symphonie no 7 de Beethoven, dans le tourbillon de cette véritable apothéose de la danse.

Particulièrement enjouée, l’ouverture de Béatrice et Bénédict de Berlioz (opéra-comique inspiré de Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare), compte incontestablement au nombre de ses réussites. Elle prépare l’impressionnante éruption sonore du Concerto pour piano no 2 de Prokofiev, qui réclame du soliste, notamment lors de la cadence démesurée – la plus longue et spectaculaire du répertoire – des moyens hors norme. Igor Levit, dernier lauréat du prestigieux Prix Gilmore, relève le défi. « Véritable apothéose de la danse » selon les mots de Wagner, la Symphonie no 7 de Beethoven nous étreint enfin dans son Allegretto et nous invite à une irrésistible célébration du rythme.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie